Monday, December 19, 2011

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Monday, November 14, 2011

Mexico: War on Drugs and Human Rights. A crave for justice.

 On November 9th  Human Rights Watch issued an extensive 212-page report, Neither rights nor security, on the human rights consequences of the War on Drugs in Mexico, officially (greater involvement of the Mexican Army) in its sixth year. In the wake of the death of Mr. Francisco Blake Mora, Mexico's Interior Minister   in an apparent helicopter accident and the widening of the ATF gun running  sting operation (Fast and Furious)scandal in US Congress. The report examines the rising numbers of  enforced disappearances, arbitrary killings and torture cases attributed to State  forces (both Police and Military), also noting violence exerted by Non-State actors against civilian population. 
While HRW officials were able to meet Mr.Felipe Calderon, Mexico's president, to voice their concerns, Mexican NGO and social movements, who have been systematically  denouncing the high price that Mexican Society (latest example, asking the ICC to look into President Calderon's responsibility) is paying in the current climate of violence have not been heard. Additionally it shall be noted that the extent and depth of US involvement in the Mexican situation (notably through DEA, CIA and DOD) is essentially kept away from the public. We reproduce the report´s  executive summary adding underlining, highlights, hyperlinks, video, graphics and  pictures.Related and updated background material at the end.
Killing on the name of...The so-called war on drugs being waged by Mexican military and police forces has translated into thousands of civilian deaths. US authorities have yet to publicly reprimand or express concern about the  widespread  human rights violations happening right now south of their border. Source Voice of Mexico 


Neither Rights Nor Security 
Killings, Torture, and Disappearances in Mexico’s “War on Drugs”
It has been nearly five years since President Felipe Calderón declared “war” organized crime in Mexico. In the time since, the country has experienced a staggering rise in violence. After declining steadily for nearly two decades, the overall homicide rate grew by over 260% percent from 2007 to 2010. 

Sunday, November 6, 2011

Colombia. Violaciones a los derechos humanos y guerra sucia mediática.

Reproducimos el comunicado emitido hace algunos días  por el Colectivo de Abogados José Alvear Restrepo (CAJAR) ante las acusaciones por parte del Gobierno Colombiano (y medios afines, muy especialmente El Colombiano y El Tiempo) sobre el trabajo de la organización para con las víctimas de la masacre de Mapiripan (que culminó en condena del Estado Colombiano ante la CIDH) frente a la polémica suscitada desde instancias del Estado colombiano.
La criminalización, difamación y amenazas no detendrán el combate por la  "legítima exigencia de verdad, justicia y reparación". Igualmente, en el aniversario (6 Noviembre 1985) de la Toma del Palacio de Justicia, no aceptaremos una narrativa histórica que confunda victimas y victimarios, silenciando las voces y la  memoria. Hemos añadido foto, hypervinculos y material de apoyo
English  The Massacre at Mapiripán
Presidente Juan Manuel Santos, antiguo ministro de defensa durante los gobiernos de Alvaro Uribe  (en cuya administración su primo, Franciso Santos, era vice-presidente) y miembro de la familia Santos, propietaria,hasta 2007, del único periódico colombiano de alcance nacional, El Tiempo.



Comunicado del Colectivo de Abogados

Habrá muchos más Mapiripanes, ¿quién quiere destruir al CAJAR?

..todas las noches por unas rendijas yo miraba pasar gente secuestrada con las manos atrás y amordazados en la boca para ser cruelmente asesinadas en el matadero municipal de Mapiripán, escuchábamos todas las noches gritos de personas que estaban siendo torturadas y asesinadas pidiendo auxilio”.

Así describió el juez municipal de Mapiripán, Leonardo Iván Cortés Novoa, el horror de las torturas y el suplicio de quienes fueron descuartizados: lanzando los pedazos de cuerpos al río Guaviare para que éste se los tragara; dejando algunos cadáveres en el municipio y tirando al pie de los que huían, el perro ahorcado de la profesora por el “Mochacabezas”, para dejar muestra de lo que el cabecilla paramilitar Carlos Castaño llamara “el combate más grande que han tenido las autodefensas en su historia”, confesando haber asesinado a 49 personas

Friday, October 28, 2011

Democracy and redistribution of wealth. The real (State-sanctioned) class warfare

A good piece by Eugene Robinson in the Washington Post, a timely reflection on the current debate on tax rebates and spending cuts. Added cartoon, hyperlinks and some context material regarding budgetary issues and the Occupy Wall Street movement.

Pearls Before Swine by Stephan Pastis at Gocomic

The study that shows why Occupy Wall Street struck a nerve 

Eugene Robinson

The hard-right conservatives who dominate the Republican Party claim to despise the redistribution of wealth, but secretly they love it — as long as the process involves depriving the poor and middle class to benefit the rich, not the other way around.

Monday, October 24, 2011

« Personne ne se souvient de nous » Haïti en l’après-séisme, rapport de HRW

 On a du bien  à   partager le résumé du   rapport " Personne ne se souvient de nous" présenté par Human Rights Watch a la fin mois aout. En prêtant attention a  la situation du droit des femmes et des filles à la santé et à la sécurité,  le document contribue aussi (et surtout)  a une analyse  approfondie sur la situation sociale et politique  en Haïti  au delà des enjeux humanitaires, mettant en question le rôle et responsabilités des acteurs (étatiques ou pas) présents a Port-au-Prince.  On a ajouté des hyperliens/ photos/graphes et matériel d'appui.  
English version  of the report
 

Nous vivons dans ce camp, dans la saleté … et personne ne se souvient de nous.
—Charlise, camp de Delmas 33, Haïti, novembre 2010
Nul n’ignore les conditions extrêmement éprouvantes auxquelles sont confrontés les habitants d’Haïti depuis le séisme : bon nombre de ceux qui vivent aujourd’hui dans des camps informels de déplacés apparus après la catastrophe du 12 janvier 2010 vont se coucher le ventre vide, habitent sous des tentes qui sont déchirées par le vent et prennent l’eau, connaissent le même taux élevé de chômage que les autres Haïtiens, et ne peuvent accéder à l’eau potable et à des installations sanitaires adéquates. 
Beaucoup risquent d’être expulsés par des acteurs tant publics que privés, et les enfants, malades en raison des mauvaises conditions de vie et souvent non scolarisés vivent sans bénéficier du niveau de sécurité le plus élémentaire.
Mais dans l’Haïti de l’après-séisme, les femmes et les filles font face à des difficultés supplémentaires : manque d’accès à la planification familiale ainsi qu’aux soins prénatals et obstétricaux, nécessité d’accepter des rapports sexuels comme moyen de survie afin d’acheter de la nourriture pour elles-mêmes et pour leurs enfants et violences sexuelles. La crise se reflète dans les taux de grossesse enregistrés dans les camps de personnes déplacées, trois fois plus élevés qu’en zone urbaine avant le tremblement de terre, et dans les taux de mortalité maternelle, parmi les plus élevés au monde. 
La situation n’est pas totalement nouvelle : même avant le séisme, la mortalité chez les femmes et les filles pendant la grossesse et l’accouchement atteignait, en Haïti, des plafonds alarmants. Les femmes et les filles étaient aussi confrontées à un niveau élevé de violence domestique et sexuelle, à une pauvreté extrême et à de fortes disparités, par rapport aux hommes, dans le domaine de l’accès à l’éducation. Le tremblement de terre est venu exacerber la vulnérabilité de ce groupe déjà très précaire. 
Le présent rapport analyse l’accès des femmes et des filles aux soins reproductifs et maternels dans l’Haïti de l’après séisme, sur la base de recherches effectuées à Port-au-Prince fin 2010 et début 2011 et d’entretiens réalisés avec 128 femmes et filles vivant dans quinze camps de déplacés dans sept des douze communes affectées par le tremblement de terre. Il examine l’impact que l’insécurité alimentaire exerce sur la santé reproductive et maternelle, les rapports sexuels monnayés dont sont devenues dépendantes certaines femmes et filles pour survivre, ainsi que leur vulnérabilité face à la violence basée sur le genre (VBG) et les conséquences de cette violence. Il étudie également les obligations qui incombent au gouvernement d’Haïti en matière de droits humains et le besoin de transparence réciproque entre le gouvernement, les États bailleurs de fonds et les acteurs non-étatiques opérant dans le pays. 
Dix-huit mois après le séisme, le rapport révèle que les femmes touchées par la catastrophe n’ont pas eu voix au chapitre dans le processus de reconstruction, alors qu’elles font partie intégrante de l’économie du pays. Par ailleurs, l’optimisme initial ressenti par les agences humanitaires et les bailleurs de fonds internationaux quant à une amélioration de l’accès à la santé maternelle dans les zones affectées par la catastrophe ne s’est pas traduit dans les faits pour toutes les femmes et les filles. Ceci, en dépit de la vague de soutien international et de nouveaux services gratuits gérés par des organisations non gouvernementales (ONG) internationales, lesquelles avaient promis d’éradiquer les barrières géographiques et économiques qui, au cours de l’histoire, avaient empêché les femmes et les filles d’accéder aux soins de santé. 
Pour les femmes et les filles interrogées par Human Rights Watch dans les camps, la jouissance des droits humains, tels que le droit à la vie et à la santé, reste limitée (en dépit des avantages nés de l’offre de soins gratuits et de la présence d’experts sur le terrain), et la plupart d’entre elles souffrent d’un manque d’informations élémentaires qui leur permettraient d’avoir accès aux services disponibles. En effet, corroborant des faits largement reconnus, Human RightsWatch a trouvé des éléments mettant en avant trois types de retard qui contribuent à la mortalité liée à une grossesse : le temps pris pour décider de demander les soins médicaux appropriés, le temps nécessaire pour arriver à un centre d’obstétrique et le temps qui s’écoule avant de recevoir les soins adéquats lors de l’arrivée dans l’un de ces centres. Selon les femmes et les filles avec lesquelles nous nous sommes entretenues, ces retards sont survenus parce qu’elles n’ont pas senti les premiers signes de l’accouchement ou ne connaissaient pas bien leur nouveau quartier, parce que les centres de soins où elles se rendaient précédemment avaient été détruits lors du tremblement de terre, à cause de la distance, des problèmes de sécurité ou des frais de transport ou en raison des soins insuffisants dispensés aux centres de consultation. 

Tent-City par  Edyta Materka sous une  Creative Commons Attribution License chez Globalvoicesonline

La plupart des femmes et des filles interrogées par Human Rights Watch ignoraient quelles organisations travaillaient à l’intérieur ou autour de leurs camps, quand et où les services étaient disponibles, et vers qui se tourner pour se plaindre en cas de problème. Elles sont également confrontées à de sérieux obstacles, soit pour accéder aux soins prénatals et obstétricaux ainsi qu’à la planification familiale, soit pour avoir des informations à ce sujet, ce qui les empêche d’exercer un contrôle sur le nombre d’enfants qu’elles ont et sur l’espacement entre les naissances et oblige certaines à recourir à des avortements illégaux pratiqués dans des conditions dangereuses qui menacent leur santé et leur sécurité. Les obstacles existant sur le plan de l’accès aux services sont particulièrement inquiétants lorsqu’il s’agit d’adolescentes, lesquelles courent des risques accrus pendant leur grossesse en raison de leur âge. Bien que les soins prénatals soient souvent gratuits, il arrive parfois que les femmes et les filles indigentes ne soient pas en mesure de payer le transport pour se rendre aux consultations et elles risquent de ne plus se faire soigner si elles n’arrivent pas à payer les examens qui leur sont prescrits, par exemple une échographie. Certaines femmes et filles que nous avons interrogées restent chez elles pour accoucher car elles pensent (à tort) qu’elles ne peuvent pas retourner à l’hôpital sans l’échographie. Les femmes et les filles interrogées par Human Rights Watch ont également rencontré des difficultés d’accès aux soins au moment de l’accouchement. Bien que la plupart aient dit qu’elles voulaient accoucher dans un hôpital, plus de la moitié de celles qui ont donné naissance depuis le séisme l’ont fait dans un endroit autre qu’un centre médical et sans accoucheur qualifié : un nombre considérable de femmes et de filles ont accouché sous une tente de camping ou dans la rue pendant leur trajet à l’hôpital. « J’ai accouché à même le sol », a expliqué Mona, qui vit dans un camp à Delmas 33. « Je n’ai pas eu de médicaments antidouleur pendant l’accouchement. » Elle a finalement consulté un médecin trois jours plus tard ; il lui a donné trois comprimés analgésiques. 
L’insécurité alimentaire dans les camps est un autre problème. Certaines femmes et filles enceintes et des mères allaitantes interrogées par Human Rights Watch, ainsi que leurs enfants, ne bénéficient pas d’une alimentation appropriée : une femme, Adeline, a été forcée de nourrir son bébé de trois mois avec de la farine de maïs mélangée à de l’eau car elle n’avait pas suffisamment de lait maternel pour son enfant. D’autres femmes et filles ont confié qu’elles se sentaient faibles en raison d’une sous-alimentation. 
La distribution alimentaire générale a pris fin deux mois après le séisme et le taux de chômage dans les camps est très élevé. L’extrême vulnérabilité et la misère qui y règnent ont conduit certaines femmes et filles interrogées par Human Rights Watch à se mettre en couple avec des hommes par souci de sécurité économique, ou à se livrer à des rapports sexuels monnayés pour assurer leur survie. Selon les femmes et les filles avec lesquelles nous nous sommes entretenues et d’après de récentes études menées par d’autres organisations de défense des droits humains, l’échange de faveurs sexuelles pour de la nourriture est fréquent. « Il faut bien qu’on mange », a simplement déclaré Ghislaine, qui vit dans un camp à Croix-de-Bouquets. Sans un accès approprié à la contraception, les femmes et les filles sont encore plus exposées lorsqu’elles survivent en monnayant des rapports sexuels pour de la nourriture. Par ailleurs, beaucoup se livrent à ces pratiques en secret, ce qui les expose à la violence car elles ne bénéficient pas du peu de protection que pourraient leur offrir des réseaux sociaux ou leur communauté. 


Jeune femme et fillete dans un des campements a Port-au-Prince Credit Ramon Espinosa/Associated Press sur Donations to Haiti one year after quake CBC news Janvier 2011




En Haïti, les femmes et les filles sont également la proie de violences basées sur le genre, un problème qui existait déjà avant le tremblement de terre. Human Rights Watch a constaté que certaines victimes de violence sexuelle vivant dans les camps de personnes déplacées avaient du mal à accéder à des services de prise en charge des victimes de viol, nécessaires pour empêcher une grossesse ou la propagation de maladies sexuellement transmissibles. La stigmatisation sociale et la honte peuvent générer d’autres obstacles qui les empêchent de demander des soins. Six des femmes et filles enceintes qui ont parlé avec Human Rights Watch, dont trois étaient âgées de quatorze ou quinze ans, ont confié que leur grossesse était le résultat d’un viol. Ces chiffres risquent d’être plus élevés que ceux enregistrés ici car nos entretiens portaient sur l’accès aux services de santé, et non sur la violence sexuelle. Les femmes et les filles qui ont dénoncé un viol à Human Rights Watch l’ont fait dans le cadre d’un entretien qui portait sur les soins maternels et reproductifs. Les femmes et les filles enceintes à la suite d’un viol sont confrontées aux mêmes obstacles que les autres sur le plan de l’accès aux soins maternels et reproductifs, mais elles doivent de surcroît subir la stigmatisation et le traumatisme associés au viol. 
Bon nombre d’ONG, de bailleurs de fonds et d’experts en santé maternelle ont cherché à répondre aux besoins des femmes et des filles dans l’Haïti de l’après-séisme. Le projet Soins Obstétricaux Gratuits (SOG), en particulier, lancé en 2008, a continué à opérer après le tremblement de terre pour offrir des soins prénatals gratuits aux femmes et aux filles, et il est parvenu à leur permettre un accès à des soins qui n’étaient pas abordables auparavant. Néanmoins, un nombre considérable de femmes et de filles interrogées par Human Rights Watch n’ont toujours pas accès à des centres de consultation ou à des hôpitaux, accouchent sans assistance dans une tente, à même le sol boueux ou dans les rues et les venelles des camps et, désespérées et affamées, elles se livrent à des rapports sexuels en échange de nourriture pour subsister. Nous avons constaté que la violence sexuelle et l’absence de prise en charge des victimes de viol ont débouché sur des grossesses non désirées chez des femmes et des filles qui n’avaient pas plus de quatorze ans. 
Le gouvernement, qui devrait exercer une surveillance sur les services de soins maternels fournis, ne dispose pas de données actualisées et détaillées sur les soins maternels apportés aux femmes et aux filles qui vivent dans des camps et ne viennent pas se faire soigner dans l’un des établissements gouvernementaux. Il ne dispose pas davantage de données concernant les femmes et les filles qui interrompent les soins. Sans ces informations, il est impossible d’identifier et de mettre en œuvre des mesures visant à développer des mécanismes de recours où les femmes et les filles peuvent porter plainte ou réclamer réparation, de corriger les failles systémiques ou de reproduire les programmes qui se révèlent efficaces. 
Human Rights Watch a constaté que les informations importantes, nécessaires pour que le gouvernement haïtien suive de près les progrès opérés en matière de santé maternelle, ne sont pas enregistrés dans les camps : par exemple, aucun des cinq décès de nourrissons mentionnés par des femmes et des filles interrogées par Human Rights Watch n’ont été rapportés ou enregistrés par une quelconque ONG ou un quelconque organe gouvernemental. Les habitants des camps ont confié à Human Rights Watch que les décès dans les camps, quelle qu’en soit la cause, ne sont généralement pas enregistrés. Dès lors, si des femmes et des filles meurent dans des camps pour des raisons liées à une maternité, leurs décès ne seront pas enregistrés. Ces informations de base sur la mortalité maternelle et infantile sont fondamentales pour déterminer si le gouvernement fait des progrès sur le plan de ses obligations en matière de droit à la santé. 

Tuesday, October 11, 2011

Eleccions a Guatemala. El retorn dels botxins?

 Els resultats definitius  de les eleccions (presidencials, municipals i al parlament centreamericà) Otto Perez Molina (Partido Patriota, PP) i l´advocat Manuel Baldizón (Libertad Democratica Renovada, LIDER) encapçalant el recompte definitiu amb un  36.01% i el 23.20% dels vots respectivament celebrades passat 11 de setembre a Guatemala confirmaren les enquestes prèvies, amb l´ex-general ( 98.962 guatemalencs/enques, un 7,83% del total van decidir votar en blanc) , candidats per tant  a la segona volta de les eleccions previstes pel 6 de   novembre.

L´alta participació i la relativa normalitat en el desenvolupament de la jornada electoral amaguen una realitat més complexa d´una societat que enfronta una crisis social, política e institucional, agreujades  durant el govern encapçalat  per A. Colom (Unión Nacional por la Esperanza, UNE) i on la plausible victòria del ex-militar  Pérez Molina suposaria la reivindicació pública d´un dels personatges més controvertits de la guerra civil (1966-1992), amb responsabilitat en episodis de l´anomenat Genocidi Maya, matances indiscriminades i persecució sistemàtica de la població indígena.El 98% de les quals romanen en l´impunitat.

Sunday, September 18, 2011

Venezuela.Hacia un nuevo paradigma de Propiedad Intelectual.

Reproducimos una entrevista de l@s compañer@s de Arsenal de ideas al argentino Fabian Pena por considerarla de interés en el tema de Propiedad Intelectual y Salud Publica. Con un enfoque especifico a la situación venezolana pero interesantes referencias tanto a la cuestion de Tratados de Libre Comercio (Colombia) como a la inminente  cumbre de alto nivel de Naciones Unidas   sobre Enfermedades No Transmisibles, en ambos temas la discusión sobre el alcance e interpretación de la protección de los  Derechos de Propiedad Intelectual juegan un papel clave con importantes implicaciones políticas.Anadimos foto, hyperlinks y material de contexto.

La protección (principalmente para su explotación comercial) de los derechos de propiedad intelectual se expresa a través de una diversidad de instrumentos legales según la naturaleza del objeto de protección, con consecuencias directas para su acceso. Fuente. Legalhelp.org
Entrevista: “Venezuela tiene la responsabilidad histórica crear una ley de propiedad intelectual que termine con la dictadura de las patentes”
Arsenal de ideas entrevistó al Ingeniero Químico y especialista argentino en propiedad intelectual, Fabián Pena, quien trabaja desde hace años en propiedad industrial y es especialista en gestión de derechos intelectuales con un conocimiento detallado de los mecanismos del sistema mundial de patentes.

Tuesday, September 13, 2011

The power of nightmares. The rise of the politics of fear

The power of nightmares. The rise of the politics of fear is a three-part documentary by Adam Curtis which BBC aired in 2004. Following the influence of two opposite characters, Political Philosopher Leo Strauss, a major referent for the US neo-conservatist movement and Mr. Sayyid Qutb, one of the founders of modern political Islamism the film traces on one side the rise of an agenda-driven set of public officials in the US and the inception of an armed Islamist movement known as Al-Quaeda, with the two parties intertwining during the CIA-supported war in Afghanistan against the Soviet Union invasion and occupation.

 
4-minute trailer uploaded by tracrunner13

The film deconstructs the  so called war on terror rethoric, showing how it has been used by governments and other actors as an excuse to curtail liberties and freedoms while using fear as a control tool.

Saturday, September 10, 2011

Colombia, muerte de Diego Becerra. Acallando las paredes, silenciando libertades.

El pasado 19 de agosto, Diego  Felipe Becerra, joven grafitero de 16 anos falleció en condiciones confusas a manos de efectivos de la Policía Metropolitana de Bogota.
Su muerte y la versión oficial distribuida inicialmente a través de medios corporativos, posteriormente desmentida por testig@s y pruebas periciales, ponen en entredicho el compromiso de las autoridades con el respeto y la promoción de los derechos humanos de tod@s l@s   colombian@s.

Diego, fallecido el pasado 19 de agosto junto una de sus obras, fuente El Tiempo
Diego, alias tripido,  no era un defensor de derechos humanos, activista politico o miembro de grupo armado de oposición alguno. Ni criminal ni delincuente, Diego era un artista. Un artista urbano que se negaba a aceptar la ciudad gris y muda.
English version available soon

Thursday, September 8, 2011

Troy Davis. A life in the brink. Urgent Action by Amnesty International.

An urgent action by Amnesty International has been distributed regarding the fate of Troy Davies, currently in death row in a Georgia State Penitentiary despite a   large ammount of exculpatory evidence in his favour.
Mr. Davies' case offers a glimpse about a criminal justice system which disproportionately   prosecutes, jails and punishes minorities and people living in poverty. We have added hyperlinks and background material, including what you (yes, you) can do to help Mr. Davies
Troy Davis, in death row since 1991
Troy Davis was convicted of murdering a Georgia police officer in 1991. Nearly two decades later,Davis remains on death row — even though the case against him has fallen apart.
The case against him consisted entirely of witness testimony which contained inconsistencies even at the time of the trial. Since then, all but two of the state's non-police witnesses from the trial have recanted or contradicted their testimony.

Tuesday, September 6, 2011

Les paradoxes de l'open publishing. Une reflexion critique sur Indymedia

On reprend un article de Yannick Estienne apparu d´abord sur le dossier spécial critiquer les média chez la revue mouvements (publiée par CAIRN) récupéré par L'Atelier des Médias libres et distribue ensuite para le Rezo. Une analyse avec des points fort intéressantes sur les possibilités de bâtir de médias alternatifs, l'apparition de nouveaux moyens de transmission d'info et le rôle/responsabilité des mouvements sociaux pour construire un discours alternatif aux médias traditionnelles. Des notions comme l´insurrection informationnelle et la cooptation par les forces du marché des nouvelles formes d´expression sont ainsi discutées sur le texte.
Par ailleurs, on est déjà sur twitter (@onada expansiva) ;-)
On s´est permis de actualiser certains points du récit de Mr. Estienne et transformé quand possible les notes-au-bout de page par des hyperliens pour faciliter la lecture, par ce qui est le dernier paragraphe a propos du collectif rebellyon il faut noter que ce n´est pas l´avis de l´organisation dont le text faites mention. Également il faut noter qu´on partage pas plusieurs des affirmations du Mr. Estienne, peut-etre parce qu´on vit pas d´etudier (et critiquer) les mouvements sociaux a charge de l´Etat? On a ajouté des liens, photos et matériel supplémentaire.

Indymedia aujourd’hui : la critique en acte du journalisme et les paradoxes de l’open publishing
Yannick Estienne

Novembre 1999. Sommet de l’OMC. Les rues de Seattle sont le théâtre de la première offensive de masse contre ce qu’on appelle alors la « mondialisation néo-libérale ». Présents en nombre sur place, les journalistes découvrent les formes nouvelles et spectaculaires de la contestation, ainsi que l’ampleur de la répression policière.

Sunday, September 4, 2011

Universitat Indignada 15M . Per una democràcia real del coneixement i la informació

Entre l´1 i el 10 de setembre s´està desenvolupant a diverses localitzacions de Barcelona, la primera edició de la Universitat Indignada, una molt interessant proposta de debats, discussions i conferencies sobre un ampli ventall de temes i cuestions d´interès per a la ciutadania mobilitzada.  Formar per a transformar.

Panoràmica de la conferencia inaugural celebrada  a Plaça Catalunya el 31 d´agost. Destacar que l´ajuntament de Barcelona havia establert un perímetre de tanques per evitar l´utilització de l´espai central de la Plaça.
 Vam tenir l´oportunitat de participar  a la conferencia inaugural, "El mes violent es el rescat de Grècia" amb en Vicenç Navarro, la Miren Etxezarreta (Seminari d´Economia Critica Taifa) i l`Ada Colau (Plataforma Afectats per l´Hipoteca) i a la sessió descentralitzada (Gràcia)  sobre "Anàlisi geopolític de la Mediterrània en relació al context mundial" amb l´Aritz Nafarroa i en Josep Maria Navarro de Sodepau. N´oferim breus resums, amb material fotogràfic i vídeos.

Thursday, September 1, 2011

Mexico. CNDH comprueba tortura en acusado de masacre de Villas de Salvárcar

 Reproducimos comunicado conjunto del Centro Prodh  y  el Centro Juárez de Apoyo a Migrantes, S.C., la Red Mesa de Mujeres de Ciudad Juárez, A.C. sobre dictamen de la Comisión Nacional de Derechos Humanos (CNDH) de México sobre condiciones de captura y detencion de sospechosos de participar en la masacre de Villas de Varcazar. Destacar que algunas fuentes senalan colaboración de agencias estadounidenses  FBI y DEA en aprehension de los individuos concernidos. Hemos anadido foto, links e informacion de contexto.


Israel Arzate es presentado ante los medios, 24 horas después de su captura, custodiado por efectivos militares Fuente CNN Mexico
[El pasado ]31 de agosto de 2011, la Comisión Nacional de los Derechos Humanos (CNDH) emitió la recomendación 49/2011, mediante la cual se corroboran las graves violaciones a los derechos humanos que sufrió Israel Arzate Meléndez, joven de Ciudad Suárez acusado falsamente de participar en la masacre de Villas de Salvárcar. 

Wednesday, August 31, 2011

Public Health and Diplomacy. Wikileaks lays bare US priorities.

More on the wikileaks saga. Good piece by Knowledge Ecology International relayed through IP-Health ( Vol 16, Issue 18 ) on the latest cables to be made public, regarding data exclusivity, one amongst several chief  features of TRIPS + like rules with serious implications for Public Health. Meanwhile, Bradley  Manning remains in jail, in harsh conditions. We shall not forget.

240 Wikileaks cables on pharmaceutical data exclusivity

The following are the cables identified in an August 29, 2011 search of the wikileaks cables,  using the search terms data exclusivity and pharmaceutical. This search identified 240 cables. Some 40 countries are mentioned in the cables. More than half of the cables involve 5 countries: Turkey (76), Taiwan (21), El Salvador (11), Honduras (11) and Tunisia (10).

Monday, August 29, 2011

Libye, Côte d’Ivoire: des interventions qui se ressemblent

On reprend un article de Colette Braeckman apparu sur son blog chez le journal belge Le soir. Nous avons  ajouté des liens, photos et quelques matériaux de contexte.

Le Crl. Kadhafi et Laurent Gagbo, lors d´une visite officielle du dirigeant Libyen à Abdijan, Cote d´Ivoire  en Juin 2007. C´étaient d´autres temps
Abidjan en avril, Tripoli en août…Certes, la Côte d’Ivoire de Gagbo n’est pas la Libye de Kadhafi. Cependant, d’un renversement de régime à l’autre, comment ne pas être frappé par les similitudes entre les deux situations, dans lesquelles des  forces spéciales européennes,  françaises d’un côté, franco-britanniques de l’autre,  ont joué un rôle déterminant ?


Sunday, August 28, 2011

En memoria de la masacre de migrantes en México.Tribunal Internacional de Conciencia de los Pueblos en Movimiento

Interesante articulo de Júlio Moreira en Rebelión  sobre el aniversario del descubrimiento de las fosas comunes en el estado mexicano de Tamaulipas conteniendo hasta 183  cuerpos de hombres y mujeres migrantes, así como los trabajos del Tribunal Internacional de Conciencia de los Pueblos en Movimiento. Un año después la violencia contra migrantes continuaHemos añadido foto, hyperlinks y materiales de contexto.

Ceremonia del homenaje a los 72 victimas, fotografia de Lenin Nolly Araujo  en 72 migrantes, pagina establecida para recordar y visualizar las 72 victimas de Tamaulipas.
En memoria de la masacre de migrantes en México
En el 24 de agosto de 2010, el mundo se quedó espantado con los 72 cuerpos de migrantes encontrados en la municipalidad de San Fernando, en el estado mexicano de Tamaulipas. Un joven ecuatoriano que fingió su propia muerte escapó y caminó por 23 Km con una bala en el cuello, hasta la comisaría de policía más cercana, para noticiar la masacre. 

Saturday, August 27, 2011

War on Democracy. 2007 John Pilger's documentary on US foreign policy in the Americas

A good documentary (in high definition)  by Australian filmmaker John Pilger on Americas recent history. Focuses on developments in Guatemala, El Salvador, Venezuela, Bolivia and Chile.


Pilger interviews several ex-CIA agents who purportedly took part in secret campaigns against democratic countries . Establishes the role and responsibility of the US-based School of the Americas in training and providing guidance for military forces in such countries as El Salvador, Guatemala, Colombia, Chile and Argentina.

Thursday, August 25, 2011

Honduras. Reinstauración "democrática" y guerra sucia contra movimientos sociales

La aparente incapacidad de las autoridades hondureñas para prevenir, detener y castigar el conjunto de ataques contra lideres, organizaciones y miembros de movimientos sociales transpira un clima de impunidad y guerra sucia incompatibles con un régimen que se considere democrático.


El asesinato de dos lideres campesinos,  Pedro Salgado y Secundino Ruiz, en un intervalo de dos días en la zona del Bajo Aguan, escenario de un conflicto sobre distribución de tierras entre campesin@s y terratenientes constituye un capitulo mas  de la espiral  de persecuciones, hostigamientos y atentados contra lideres sociales, periodistas y militantes de izquierda desatada bajo el mandato del presidente hondureño P. Lobo.

Wednesday, August 24, 2011

Affaire Zongo. La force de la justice contre la violence du pouvoir



La chambre criminelle de la cour d'appel de Ouagadougou, Burkina Faso a rendu mardi 23 aout  sentence  sur la responsabilité des trois policiers accuses d´être responsables de la mort du jeune étudiant Justin Zongo qui décédait âpres avoir été relâché du  commissariat de Koudougou en circonstances confuses fin février.

Tuesday, August 23, 2011

Education refom in the US. Cheating to survive

A good NYT piece on Monday August 22nd on Michelle Rhee, former DC Public Schools Chancellor, and one of the most vocal proponents of the need for reform of the education system in the US with a strong anti-union approach.

Education reform ( notably through school vouchers and charter schools) in the US is not only the ultimate philantrophist playing field with the Bill and Melinda Gates Foundation, Warren Buffet and Facebook´s founder pouring considerable ammounts of money into alterantives to the traditional public education system but also part of a wider narrative around the role of governments and unions in times of deficits. Worthy noting the presence of such actors as Private Security companies (Caveon) and PR executives (Anita Dunn White House Communication Director April-November 2009) close to the Obama administration in the effort to counter the backlash from cheating scandals in several US education districts. Added cartoon, hyperlinks and context material.
Reliance on test data, key element  of the No Child Left Behind initiative,  to asses students and teachers performance has  contributed to the reported increased of cheating cases in several US school districts. Source crooks and liars

Eager for Spotlight, but Not if It Is on a Testing Scandal

Ms. Rhee, the chancellor of the Washington public schools from 2007 to 2010, is the national symbol of the data-driven, take-no-prisoners education reform movement. 

Monday, August 22, 2011

25 anys ja. Joël Fieux assassinat per la contra a Nicaragua. Un entre d'altres

Un internacionalista ens deixava fa 25 anys.

Una petita nota per retre homenatge a Joël Fieux, francès (naturalitzat Nicaragüenc) caigut  en la defensa de la revolució sandinista a Matagalpa  el 28 juliol 1986. 
En Joël va ser assassinat pels contres,qui  amb el suport i  cobertura econòmica i política de les administracions  Carter i Reagan van menar una guerra irregular  (que va tenir la població civil  com a objectiu i víctima) contra el projecte revolucionari (1979-1990) del  Front Sandinista d'Alliberament Nacional (FSLN) basat principalment en una campanya d'alfabetització massiva  i la reforma agrària.

Joël Fieux assassinats pels contres juliol 28, 1986.

Friday, August 19, 2011

Zizek on 2005 riots in France's banlieues. A politically incorrect (and timely necessary) reflexion.

A short piece from November 2005  by Slovenian professor Slavoj Zizek on urban violences and social decomposition in France (extendible to western societies and to certain degree US). Included in the special issue Les émeutes urbaines de Novembre 2005 put together by Multitudes (revue politique, artistique et philosophique) with contributions from Angela Davis and Tariq Ramadan  (with a piece on UK perceptions). No editing. Added some pictures, hyperlinks and related materials. 
Looking for a political voice, somewhere near Paris at dawn in November 2005 Picture from La Banlieue en replay


Two parallels are often evoked apropos the recent violent outbursts in France : the New Orleans looting after Katrina hurricane and May 68. In spite of significant differences, lessons can be drawn from both parallels. With regard to New Orleans, the Paris fires had a sobering effect on those European intellectuals who used New Orleans to emphasize the advantage of the European welfare state model over the US wild capitalism - now we know it can happen here also.

Friday, August 12, 2011

Colombia. State's acknowledgement of responsibility in murder of Manuel Cepeda

 We have received a press release from the  Center for Justice and International Law ( CEJIL ) on the public ceremony of acknowledgement of responsibility by the Colombian State in the  targeted death of Senator Manuel Cepeda Vargas in  Bogota, Colombia on August 9, 1994.

An important step forward  in the fight against impunity in Colombia, resulting from the  first intervention of an international tribunal on the assassination of public figures, activists and supporters of the Colombian left in dirty war  episodes, especially the systematic  persecution of  Patriotic Union . 
We have  translated and added hyperlinks to the statement and some more background information on the subject at the end.
Manuel Cepeda Vargas, Senator of the Patriotic Union (UP), was murdered in Bogota, Colombia on August 9, 1994 Picture from Semana
Colombian State acknowledges  responsibility for execution of Manuel Cepeda
(...)
This act of acknowledgment of responsibility was  carried out in compliance with the ruling issued on May 26, 2010  by the Inter-American Court of Human Rights (IACHR ), holding Colombian State authorities responsible  for the extrajudicial execution of Senator Manuel Cepeda.